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title: "Entretien avec Johan Linåker (RISE) au sujet du rapport sur la réutilisation de logiciels"
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date: 2024-05-16
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**Sachiko Muto et Johan Linåker sont des chercheurs confirmés des [Instituts de recherche RISE de Suède](https://www.ri.se), qui aide le secteur public et l'industrie à utiliser des technologies ouvertes et à collaborer pour rendre possible et renforcer l'interopérabilité, la souveraineté numérique et l'innovation.**
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**Johan Linåker a accepté de répondre à nos questions sur le rapport récemment publié par RISE, Software Reuse through Open Source Software in the Public Sector ([pdf](https://www.diva-portal.org/smash/get/diva2:1848137/FULLTEXT01.pdf)).**
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*Bonjour Johan. Pouvez-vous nous en dire plus sur l'histoire de ce rapport ?*
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Ce rapport a été commandé par l'Agence danoise pour le gouvernement numérique (Digitaliseringsstyrelsen) afin d'étudier comment les organisations du secteur public permettent et facilitent la réutilisation des logiciels, en particulier grâce aux logiciels libres et open source (FOSS). Il est basé sur 16 études de cas de pays considérés comme numériquement matures selon différents indices. Les études ont porté sur les politiques permettant la réutilisation des logiciels libres et sur les actions de soutien mises en place pour mettre en œuvre de ces politiques. En nous appuyant sur ces résultats, nous proposons une série de recommandations pour la stratégie et la pratique.
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*Quel est l'objectif de ce rapport et à qui s'adresse-t-il ?*
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L'objectif était de fournir des informations sur la manière dont les organisations du secteur public danois peuvent mieux tirer parti de la réutilisation des logiciels existants et créer de la valeur en développant des logiciels qui peuvent être réutilisés. L'étude s'adresse aux décideurs politiques, aux fonctionnaires et aux fournisseurs, mais elle peut également intéresser l'écosystème du logiciel libre dans son ensemble, car elle fournit des recommandations et des informations à travers 16 études de cas.
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*Quelles sont les principales conclusions et avez-vous été personnellement surpris par l'une d'entre elles ?*
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Les pays étudiés présentent des politiques diverses, mettant l'accent sur l'interopérabilité, la souveraineté numérique, la transparence et le rapport coût-efficacité. Alors que la rentabilité, l'interopérabilité et la transparence sont couramment évoquées, la souveraineté numérique et encore moins la cybersécurité et les aspects de durabilité liés aux logiciels libres ont fait l'objet de beaucoup moins d'attention. Ce dernier point est plutôt surprenant mais peut s'expliquer par l'émergence relativement récente de ces sujets dans les débats publics. Nous espérons et recommandons vivement qu'ils soient pris en compte de manière explicite dans les politiques à venir.
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Le rapport identifie également les structures de soutien émergentes, y compris les bureaux de programmes Open Source (OSPO), qui sont essentiels pour renforcer les capacités institutionnelles. Des lignes directrices concrètes sur la manière d'interpréter et de mettre en œuvre les politiques, par exemple sur la manière de prendre en compte les logiciels libres dans un processus d'achat ou sur le moment et la manière de diffuser des logiciels financés par des fonds publics en tant que logiciels libres.
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Les catalogues de logiciels ont également été souvent utilisés de différentes manières pour présenter et promouvoir la réutilisation des logiciels libres, qu'ils soient développés, financés ou utilisés par des organismes du secteur public. Les exemples de réussite mettent en évidence la transformation des projets logiciels en une gouvernance durable rendue possible par l'utilisation d'organismes mandataires neutres agissant en tant que porteurs des projets de logiciels libres du secteur public.
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*La création de missions logiciels libres (ou Open Source Programme Office) aide-t-elle à mettre en œuvre efficacement les politiques relatives aux logiciels libres dans les organisations du secteur public ?*
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C'est en effet l'une des recommandations. Bien que la façon de les nommer et leurs formes varient, le rapport identifie la présence passée, actuelle et émergente de fonctions de soutien et de centres de compétences pour les logiciels libres et la réutilisation des logiciels, également appelés "Open Source Program Offices" (OSPO). Ces OSPO se sont développés au niveau national, institutionnel et local, jouant un rôle crucial dans le renforcement des capacités institutionnelles pour la réutilisation des logiciels libres.
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Les OSPO basés sur des associations aident spécifiquement les OSPO moins capables à mettre en commun leurs ressources et à permettre la maintenance et la gouvernance durables de projets communs de logiciels libres. Dans le contexte français, nous considérons la mission logiciels libres de la DINUM comme un OSPO gouvernemental, et l'ADULLACT comme un OSPO associatif au niveau municipal. Les OSPO centrés sur les institutions sont également fréquents, par exemple dans le cas de Pôle emploi.
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*Pouvez-vous nous faire part d'une réussite en matière de réutilisation des logiciels ?*
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Il existe plusieurs exemples de réussite de projets de logiciels libres du secteur public, tels que X-Road, Signalen et gvSIG, qui démontrent le potentiel et les possibilités de (ré)utilisation et de développement collaboratif des logiciels libres à l'échelle transfrontalière. Ces projets illustrent la pratique courante qui consiste à héberger des projets dans des organisations indépendantes dont les organisations du secteur public sont soit membres, soit propriétaires.
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Ces organisations conjointes, semblables aux fondations que l'on trouve couramment dans l'écosystème plus large des logiciels libres, agissent en tant qu'administrateurs de logiciels libres, et aident à mettre en commun les ressources et à collaborer à la planification, à l'approvisionnement, au développement et à la maintenance du ou des projet(s). Les organisations du secteur public plus compétentes, telles que les grandes villes et les municipalités, jouent généralement un rôle de premier plan dans le développement et la viabilité à long terme des projets.
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*Quelles sont les principales recommandations du rapport ?*
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Plusieurs recommandations sont formulées sur la base des résultats synthétisés et des meilleures pratiques observées dans les différents cas. Du point de vue des politiques, nous proposons que celles-ci soient conçues en tenant compte des cas d'utilisation « entrants » (acquisition de logiciels libres) et « sortants » (mise à disposition de logiciels libres), ainsi que de la façon dont elles peuvent aider à atteindre des objectifs plus larges, notamment l'interopérabilité, la souveraineté numérique, la rentabilité, la transparence et la cybersécurité.
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Du point de vue de l'appui à ces politiques, nous proposons plusieurs initiatives possibles, notamment la création d'OSPO à différents niveaux de gouvernement, l'élaboration des lignes directrices nécessaires à l'interprétation des politiques, la création et l'exploitation de communautés au sein du secteur public et de l'écosystème du logiciel libre au sens large, et la création de catalogues pour promouvoir la réutilisation du logiciel libre pour les organisations du secteur public.
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Ce que nous n'avons pas observé dans les études de cas, c'est une approche prospective de la planification, de l'orientation et du suivi des objectifs et des pratiques visant à permettre la réutilisation des logiciels par le biais des logiciels libres, ainsi que de leur impact à court et à long terme. Les indicateurs actuels de maturité numérique, dont certains ont été utilisés pour l'échantillonnage du rapport, abordent à des degrés divers le sujet des logiciels libres en relation avec la transformation numérique, mais aucun ne va dans le détail, en examinant les mesures réelles prises pour permettre la réutilisation des logiciels ou les objectifs politiques potentiels qui s'y rattachent. Nous recommandons donc vivement que de telles mesures soient développées, à la fois parmi les pays qui visent à tirer parti du logiciel libre comme instrument de leur transformation numérique et parmi les organisations qui gèrent les indicateurs de maturité numérique, car ils servent de guide pour les pays qui cherchent à mûrir et à évoluer. Les recommandations du présent rapport peuvent servir de base à l'élaboration de ces indicateurs.
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*Comment l'UE devrait-elle progresser en termes de coopération efficace en matière de logiciels libres pour PSO ?*
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Promouvoir l'adoption des politiques et des initiatives de soutien nécessaires dans tous les États membres. À cet égard, le réseau des OSPO de la CE peut jouer un rôle important de facilitateur et de rassembleur.
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Il conviendrait également d'approfondir les travaux et les recherches afin de permettre une réutilisation transfrontalière à plus grande échelle. Bien que la plupart des logiciels libres développés dans les différents États membres ne soient pas généralisables, certains le sont et peuvent apporter d'énormes avantages s'ils sont mis en œuvre.
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Enfin, nous encourageons vivement la conception et l'adoption d'indicateurs relatifs aux logiciels libres au sein des indices pertinents, tels que DESI, afin de permettre la planification, le pilotage et le suivi des objectifs et des pratiques visant à favoriser la réutilisation des logiciels par le biais des logiciels libres.
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title: "Interview with Johan Linåker (RISE) about the Report on software reuse"
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**Sachiko Muto and Johan Linåker are senior researchers at [RISE Research Institutes of Sweden](https://www.ri.se/en), which supports the public sector and industry in using and collaborating on open technologies to achieve and enable interoperability, digital sovereignty and innovation.**
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**Johan Linåker agreed to answer our questions about RISE's recently published report, Software Reuse through Open Source Software in the Public Sector ([pdf](https://www.diva-portal.org/smash/get/diva2:1848137/FULLTEXT01.pdf)).**
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*Hi Johan. Can you tell us more about the story behind this report?*
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The report was commissioned by the Danish Agency for Digital Government (Digitaliseringsstyrelsen) to investigate how organizations within the public sector enable and facilitate software reuse, specifically through Free and Open Source Software (FOSS) as an instrument. It is based on 16 case studies of countries highlighted as digitally mature through different indexes. The cases were surveyed in terms of policies enabling software reuse of FOSS, and what support actions had been introduced to help implement the policies. Based on the findings, we propose a range of recommendations for policy and practice.
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*What is the purpose of this report and who is the intended audience?*
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The purpose was to provide input on how Danish public sector organizations can become better at reaping benefits by reusing existing software and creating value by developing software so it can be reused. The intended audience includes policymakers, civil servants, and vendors, but may also be interesting for the broader FOSS ecosystem as it provides both recommendations and insights through the 16 case studies.
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*What are the main findings and were you personally surprised by any of them?*
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The surveyed countries exhibit diverse policies, emphasizing interoperability, digital sovereignty, transparency, and cost efficiency. While cost efficiency interoperability and transparency were commonly referred to, much less attention was paid to digital sovereignty and even less to cyber security and sustainability aspects related to FOSS. The latter is rather surprising but can potentially be explained by the relatively recent uprise of these topics in public debates. We hope and strongly recommend that these topics be considered explicitly in upcoming policies.
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The report further identifies emerging support structures, including Open Source Program Offices (OSPOs), which are crucial for building institutional capacity. Concrete guidelines on how to interpret and implement policies, e.g., how to consider FOSS in an acquisition process (i.e., inbound policies) or when and how to release software funded by public money as FOSS (i.e., outbound policies).
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Software catalogs were also commonly used in different ways to showcase and promote the reuse of FOSS, either developed, funded, or used by public sector organizations. Success stories highlight the transformation of the software projects to sustainable governance enabled through the use of neutral proxy organizations acting as stewards for public sector FOSS projects.
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*Do National Open Source Programme Office effectively help implementing OSS policies in public sector organisations?*
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This is indeed one of the recommendations. Although the naming convention and form vary, the report identifies the past, current, and emerging presence of support functions and centers of competency for FOSS and software reuse, also referred to as Open Source Program Offices (OSPOs). These OSPOs have developed at national, institutional, and local government levels, playing a crucial role in building institutional capacity for software reuse through FOSS.
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Association-based OSPOs specifically help less capable PSOs to pool resources and enable the sustainable maintenance and governance of common FOSS projects. In the French context, we consider the Free Software Unit inside DINUM as a National Government OSPO, and ADULLACT as an Association-based OSPO on the municipal level. Institution-centric OSPO are also commonly found, e.g., as in the case of Pôle emploi.
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*Can you share a success story in terms of software reuse?*
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There are several success stories of public sector FOSS projects, such as X-Road, Signalen, and gvSIG, demonstrating the potential and opportunities for (re)use and collaborative development of FOSS cross-border. The highlighted projects exemplify the common practice of hosting projects in independent organizations where the public sector organizations are either members or owners.
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These joint organizations, similar to the foundations commonly found in the broader FOSS ecosystem, acts as Open Source Stewards, and help pool resources and collaborate on planning, procurement, development, and maintenance of the project(s). More capable public sector organizations, such as larger cities and municipalities, typically play a leading role in the development and ensuring the long-term sustainability of the projects.
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*What are the report's main recommendations?*
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Several recommendations are made based on the synthesized findings and best practices observed across the cases. From the policy perspective, we propose that policies are designed considering both the inbound (acquisition of FOSS) and outbound (release of FOSS) use cases, as well as how the policies can help to achieve and enable policy goals, including interoperability, digital sovereignty, cost efficiency, transparency, and cyber security.
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From the policy support perspective, we propose several potential initiatives, including the establishment of OSPOs at different levels of government, the creation of necessary guidelines to interpret the policies, the creation and leveraging of communities both within the public sector and the wider FOSS ecosystem, and the creation of catalogs for promoting reuse of FOSS for the public sector organizations.
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What we have not observed in the case studies is a forward-looking approach to planning, steering, and following up on goals and practices for enabling software reuse through FOSS, and its impact, short and long-term. Current indicators for digital maturity, of which some were used for the sampling in the report, to various degrees touch on the topic of FOSS in relation to digital transformation, but none go into detail, looking at actual steps taken to enable software reuse or potential policy goals attached. We, therefore, thoroughly recommend that such metrics are developed, both among countries aiming to leverage OSS as an instrument in their digital transformation and among the organizations maintaining the indicators for digital maturity as they act as a guiding light for countries looking to mature and evolve. The recommendations of the report may serve as part of the foundation for such indicators.
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*How should the EU move forward in terms of effective cooperation on OSS for PSO?*
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Promote the adoption of the necessary policies and support initiatives throughout the member states. Here, the EC's OSPO network may serve as one important enabler and convener.
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More work and investigation should also be done towards enabling cross-border reuse to larger extents. While many (or most) of the FOSS developed in the different member states may not be generalizable, some will and can provide huge benefits if realized.
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Finally, we strongly encourage the design and adoption of FOSS-related indicators among the relevant indexes, such as DESI, to enable planning, steering, and following up on goals and practices for enabling software reuse through FOSS.
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title: Présentation de Goupile, un outil de conception d’eCRF libre
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date: 2024-06-14
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description: Intervention de Niels Martignene, Centre national de ressources et de résilience, médecin Santé Publique, et Youenn Alexandre, CH Lorient, coordination de projets dans les domaines de l’innovation, de la recherche et des données
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<!-- video: -->
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<!-- src: https://tube.numerique.gouv.fr/videos/embed/7e54593b-643a-419b-b58c-f14efc3c39f0 -->
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<!-- title: "Atelier BlueHats : Présentation de la plateforme OKDP" -->
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L’objet de cet atelier est de présenter l’outil de recueil de données
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Goupile.
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Goupile est un éditeur de formulaires pour le recueil de données pour
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la recherche. C’est une application web utilisable sur ordinateur, sur
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mobile et hors ligne.
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Goupile est un outil de conception d’eCRF libre qui s’efforce de
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rendre la création de formulaires et la saisie de données à la fois
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puissantes et faciles. Son accès est nominatif et protégé.
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Le projet “Goupile” est porté et développé par l’association
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InterHop.org, laquelle est l’éditrice du logiciel libre Goupile. Niels
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Martignene en est le créateur et le développeur principal.
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Youenn Alexandre, grâce à son obstination bienveillante, a permis la
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réussite de l’installation locale (au sein du Groupe Hospitalier Sud
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Bretagne) de Goupile au bénéfice des chercheurs et chercheuses de
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cette institution.
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<!-- Télécharger le [support de présentation en PDF](/docs/...pdf). -->

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